Ensemble, partageons nos connaissances

 Seymour Papert a illustré le modèle constructiviste, en 1981. Il a développé le langage Logo. Ce langage est constitué d’une commande à gauche et à droite il y a le résultat (un triangle par exemple). L’idée est de regarder s’il y a une correspondance entre l’action cognitive et l’action matérialisée, autrement dit entre la commande et le résultat. Ceci est modélisé par une tortue. S’il y a erreur, ce qui compte c'est d’être capable d’identifier l’erreur que l'on a fait. L’outil permet donc d’afficher et le raisonnement et le résultat. Si l’élève n’est pas capable d’identifier son erreur, il fait appel à l’enseignant. C’est donc un modèle qui s’utilise en situation de classe et pour lequel l’enseignant a un rôle de remédiation. Si on regarde les outils actuels, il faut se demander quels sont les outils qui permettent d’afficher le raisonnement d’un utilisateur. On affiche souvent le résultat de l’action, mais pas le raisonnement.  L’idée des outils constructivistes c’est qu’...

Ce qui intéresse Jean Piaget, c’est voir comment une personne construit ses connaissances, à partir de schèmes opératoires. Il pense que le modèle précédent est limité. Pour lui, il y a un processus d’accommodation/assimilation. Ce qui constitue notre environnement est déterminant sur notre développement. Rapport sujet/environnement est donc le plus important pour Piaget. Il faut produire le bon raisonnement. Il y a deux éléments dans le rapport à l’environnement développés par Piaget : si je prends l’exemple du tournevis, et du couteau qu’on utilise à la place du tournevis : on change l’objet mais on garde la situation. -         Assimilation  : incorporation d’un objet ou d’une situation à la structure d’accueil du sujet (structure d’assimilation) sans modifier cette structure mais avec transformation progressive de l’objet ou de la situation à assimiler. Le sujet transforme les éléments provenant de son environnement pour pouvoir les incorp...

Crowder a créé la cybernétique. C’est la science du traitement et du réglage. C’est ce qu’on retrouve sur les machines à laver, le four à micro-onde… Ce qu’apporte Crowder, c’est la prise en compte de l’erreur. C’est le premier à s’intéresse à la manière dont on tient compte de l’erreur dans l’apprentissage, de manière individualisée. On va avoir un parcours spécifique en fonction du type d’erreur. Les grands principes de cette machine sont les suivants: -         On va avoir des boucles de rétro-action. L’idée de cet apprentissage c’est de travailler sur ces boucles. Si tu as fait une erreur, tu vas avoir un parcours adapté pour corriger cette erreur. On a donc un parcours différencié, et il y a une différence avec l’enseignement programmé. Il s'agit aussi d'un parcours à em branchements multiples et non unique. -      

La deuxième machine qui illustre le modèle comportementaliste, c'est la machine de Skinner, créée en 1958.  L'idée est qu'on est dans un labyrinthe opaque et la souris doit trouver de la nourriture, car sa motivation c’est de se nourrir. Pour déclencher un apprentissage, une action, il faut être motivé. Le rôle de l’enseignant c’est de trouver un motif de motivation. La souris va souvent se tromper, se prendre des parois. A la fin, elle va automatiser le chemin et va accéder à la nourriture.  Stimulus – Réponse – Agent de renforcement. Le premier principe c’est la répétition : ce qui intéresse Skinner, c’est que l’individu par la répétition adopte un bon comportement dans une situation, c’est  à dire avoir le bon geste et produire la bonne réponse à une question. Ce sont des choses que l’on retrouve dans les formations professionnelles. Le deuxième principe  c’est la motivation : pour motiver quelqu’un, la seule chose qui compte c’est la récompense...

Le modèle comportementaliste est le premier que l’on a pu appliquer aux machines. La Machine de Pressey a été inventée en 1920, par Sidney L. Pressey. C'est une machine avec un rouleau et 5 boutons. Pressey, en inventant cette machine, va  en quelques sortes inventer le QCM. Quand une question est posée, il y a 5 modalités de réponses affichées et avec les boutons on peut choisir la réponse. On peut refaire les questions. Le premier principe est celui de l’individualisation dans l’apprentissage : même enseignement pour tous, mêmes questions. Il y a 2 variables : la durée et le cas (nombre de fois que je peux répéter une réponse). Le deuxième principe c’est la répétition : plus je répète, plus j’automatise, je créer un réflexe. J’automatise la réponse juste à la question posée. Manière de mémoriser les choses. Le troisième principe c’est la massification. Ce modèle souhaite que tout le monde puisse réussir. La contrepartie de cette exigence c’est q...

Tout d'abord, il faut savoir que l’application des modèles pédagogiques est liée à la spécificité des machines : individualisation, communication, linéarité, non-linéarité. Une des grandes problématiques traitées dans ce sujet est la différence entre intelligence artificielle et intelligence humaine.  L'idée est que l'Homme et la machine ne sont pas comparable. Ce sont deux intelligences différentes qui sont bien souvent complémentaires. La machine peut stocker l'information et le traitement de cette dernière. En revanche l'être humain raisonne par rapport à une culture, à une histoire, etc. Ce qui le spécifie c'est la manière dont il va accéder à l'information. La machine n'a pas l'intelligence que l'être humain a.  Mais alors, nous pouvons nous demander jusqu'où peut aller la machine? Nous savons tous qu'aujourd'hui nous sommes dans une période de "robotisation". Ces robots, s'ils permettent de faire des chose...